Mise à jours de septembre 2020: Tribune dans l’EnerGeek « L’urgence climatique amène les écologistes anti-nucleaires à revoir leurs priorités«
La question du nucléaire intéresse de nouveau les journalistes français. Tant mieux!
J’ai été interviewé récemment par :
- L’EnerGeek: «Le nucléaire est indispensable dans « le monde d’après »»
- GoodPlanet: Peut-on être écologiste et pro-nucléaire ?
- France Info: Peut-on être écologiste et défendre le nucléaire ? On a tenté de trancher le débat en répondant à cinq questions
Sur ce dernier article, le journaliste a mal repris mes propos, et je n’ai pas pu relire.
Voici le SMS que je lui ai envoyé:
Dommage que vous n’ayez pas repris mon argument sur le fait que le problème des déchets n’était en rien lié à la sortie du nucléaire (on en a dès qu’on y entre).
IL Y A UNE ERREUR concernant la contextualisation de mes propos. Ma phrase ne se rapporte PAS au fait que la production nucléaire est continue, mais au fait que le nucléaire (avec surgénération) sera la seule énergie pérenne, susceptible de croître en Europe quand on aura dépassé le pic de production du pétrole et du gaz, ce qui ne devrait arriver d’ici 10 à 20 ans pour le pétrole. Des capteurs PV ou éoliennes largement importés ne peuvent pas être une alternative, et de loin. Pourriez-vous rectifier?
Par ailleurs, vous ne mentionnez pas le fait que, du fait du non-découplage entre énergie et PIB, une sortie du nucléaire avec réduction par 4 dans émissions de CO2 requiert une forte baisse du PIB (2 à 3% par an pendant 20 ans). C’est pourtant un argument important pour les écologistes pronucléaires (qui ne sont pas des lobbyistes). Il ne sont pas, pour ce que je connais, favorables à la croissance comme l’affirment les 3 dernières personnes que vous citez, mais à une limitation du taux des récessions à venir.